Pourquoi et comment me suis-je mis à faire de la photo ?
Déjà, par « faire de la photo » j’entend bien sur faire autre chose que presser un bouton pour prendre Mémé et la petite soeur au réveillon de Noël. Et ce n’est pas forcément évident de faire la différence vu de l’extérieur !
Bien qu’ayant « toujours » eu de quoi prendre des photos, je me suis mis à « faire de la photo » très tardivement. J’avais bien conscience que lâcher mon appareil numérique compact pour adopter un réflex allait me permettre de faire plus de choses mais j’ai été freiné par la taille et le poids de ces engins.
Bah oui, prendre un boitier hors de prix, douze objectifs, un sac de 100 litres et tout ça pour prendre quatre malheureuses photos lors de l’anniversaire de ton pote Dédé… C’est franchement pas naturel ! (D’autant plus que chez Dédé on picole bien alors la recherche photographique, excusez-moi!)
J’ai donc eu la réflexion suivante :
Le réflex, c’est pas bon partout ! Le compact, c’est moyen partout. Et avoir les deux, ça va me gaver.
Mais la technologie aidant, on se retrouve tous ou presque avec un téléphone dans la poche. Et quand on a la chance d’avoir un smartphone (Enfin si on a vraiment de la chance, on a un iPhone mais ça c’est un autre débat) on se retrouve avec en permanence un appareil photo sous la main de qualité plus qu’honorable.
Le déclic est venu de là !
=> A la lecture de ces lignes, ceux qui sont vraiment à fond dans la photo viennent de nous faire un malaise. On va leur laisser quelques minutes pour se remettre…
J’ai mon iPhone d’un coté pour chez Dédé, chez Mémé et toutes ces petites occasions de la vie qui vont me donner des photos correctes pour l’usage. Il ne faut pas se leurrer, les plus grandes expositions que connaitront ces images seront sur votre mur FaceBook.
Et d’un autre un réflex que j’emporterai quand j’aurais décidé de prendre des photos, que je me bougerai pour ça.
Sitôt dit, sitôt fait: je vais m’acheter un boitier !
Heuu mais au fait, lequel ?
Nikon c’est mal, Canon c’est bien !
Rien qu’avec ce titre, je viens de me faire deux / trois amis 😉
Bien sur je déconne, d’autant plus qu’à l’époque du choix c’était vraiment 50/50 pour moi.
Ce qui m’a décidé à partir sur le Canon c’est tout simplement que mon meilleur ami en avait un et que je me suis dit qu’en cas de galère, il me donnerait un coup de main. Ca ne va pas chercher plus loin que ça car entre « ne rien comprendre des réglages d’un Nikon » et « ne rien comprendre des réglages d’un Canon », ça sort la même mer**-photo.
Partant de là et mon budget bouclé, je suis parti sur le merveilleux 550D.
(C’est pas exactement la vérité car j’avais acheté un 500D qu’on ma volé et que j’ai remplacé par le 550 dans la foulée mais bon, je fais simple pour l’histoire)
Premiers pas
Déballage de l’appareil, de l’objectif, j’aligne le point rouge avec le point rouge…
Je visse, clac, je sais monter un réflex !
Power ON, molette sur « carré vert », je regarde dans le trou, c’est flou, je m’en fous je déclenche…
Je suis photographe !
Enfin bon, ça ne dure que le temps de regarder la photo qui vient de s’afficher sur l’écran. Pas brillant mais je reste persuadé que c’est plus beau qu’avec mon compact.
Je me souviens avoir entendu derrière moi au même moment quelqu’un dire « T’as vu, il y a une notice avec »… C’est ça cause toujours !
C’est pas si compliqué après tout. Tu as la position « tête de bonhomme » pour prendre des gens, « montagne » pour quand tu vas à la montagne, « petite fleur » pour… Bah les fleurs tiens !
Il y a même une position « bonhomme qui court » pour quand tu vas faire du sport avec ton réflex. (Curieux comme pratique)
Et de l’autre coté, on a quoi ? CA, P, Tv, Av, M, A-DEP…
Tu dis qu’elle est où la notice déjà ?!
Photos floues
Premier constat après quelques photos: j’ai pas mal de photos floues.
Autant prendre en photo le chat qui pionce au soleil ne pose pas de problème, autant mes photos d’intérieur ou de sujets en mouvement sont ratées. Toutes floues !
Ce fut ma première sensibilisation à la vitesse. (d’obturation)
Effectivement le mode « carré vert » (automatique complet) est génial, il fait tout pour nous mais son gros défaut est de ne pas savoir lire dans nos pensées. Lorsque je veux prendre des voitures en mouvement, si elles ne roulent pas trop vite et qu’il fait relativement beau, tout ira bien. Mais quand le rythme va s’accélérer ce sera fini, mon appareil ne peut pas savoir « qu’elles vont vite » et se contentera de calculer une bonne exposition pour le cliché sans se préoccuper de ma voiture qui file. Il faut donc trouver le moyen de lui dire que je veux qu’il se cale sur la vitesse de la voiture.
Soit, j’ai donc commencé à prendre conscience qu’il fallait modifier certains réglages dans certaines configurations et que le fait d’avoir un réflex ne rendait pas la prise de photo « magique ».
Je reviendrai sur les réglages un peu plus tard…
Orange mécanique
Une chose que j’ai très vite remarquée est qu’en intérieur le soir, mes photos sortaient toutes avec une couleur orangée. Franchement pas terrible.
Mon tout premier réflexe fut de crier « c’est quoi cette daube d’appareil ! », puis, j’ai réfléchi et me suis documenté sur le sujet. J’ai donc appris que la lumière « blanche » n’avait pas toujours la même « couleur » (on parle de température de couleur), un peu comme la lessive qui lave plus blanc que blanc quoi !
La lumière artificielle émise par des ampoules au tungstène (les plus courantes dans votre habitation) ont une température plus chaudeque le néon ou la lumière du jour.
Comme notre oeil, l’appareil doit faire une correction pour que les couleurs de ce qu’on photographie soient correctement restituées. On appelle ça la Balance Des Blancs (« White Balance » en anglais; abrégé en « WB »)
C’est ce « WB » qui apparait sur une des touches au dos du 550D et qui va nous permettre d’accéder directement au menu de balance des blancs. (Ce menu n’est pas accessible en mode auto « carré vert », il faut passer au moins en P sur la molette) Dans ce menu, on va retrouver plusieurs types de lumières, c’est très pratique. On sélectionne et HOP, c’est bon !
Mais celle qui m’a le plus intéressé est celle représentée par le symbole :
La balance des blancs personnalisée !
C’est un peu plus long à mettre en oeuvre mais bien plus précis.
Voici comment faire :
Une fois dans l’environnement lumineux où vous voulez travailler, prenez une photo d’une surface blanche. (Un mur blanc mat ou une feuille de papier A4 feront parfaitement l’affaire) Si tout va bien, il apparait sur l’écran de contrôle du boitier l’image blanc/orange/dégueulasse. Allez dans le menu (touche en haut à gauche) et dans le deuxième onglet sélectionnez « B. blanc personnal. » (Besoin de traduction ou ça va aller ?)
L’appareil affiche cette fameuse photo, il suffit de cliquer la touche SET pour enregistrer.
Cette manipulation revient à dire à notre appareil :
« Tu vois cette photo ? Et bien c’est du blanc ! »
Partant de cette base, l’appareil va faire toutes les corrections nécessaires pour respecter les couleurs. Magique !
Un dernier petit conseil, pensez à revenir en mode AWB (Balance des blancs automatique) quand vous aller ressortir prendre des paysages, ça vous évitera de cramer comme moi toute une série de photos qui ressortiront bleues !
(Ci contre une photo prise au Portugal, version Schtroumpfs)
Ouverture et temps d’exposition
A partir du moment où j’ai commencé à vouloir sortir du mode tout automatique, j’ai commencé à me familiariser avec les notions d’ouverture et d’exposition mais non sans difficulté.
Une métaphore qui m’a beaucoup aidé à comprendre comment pouvait fonctionner cette histoire d’ouverture et de temps d’exposition est celle du robinet et du seau d’eau, vous allez voir…
Dans la vraie vie, nous avons au fond de nos boitiers, un capteur. Il est complètement isolé de la lumière en temps normal et attend patiemment qu’on lui offre de la lumière pour « imprimer » sa photo. Celui qui a ce pouvoir et le rideau d’obturation. Ce rideau va laisser passer la lumière au travers du diaphragme (qui s’ouvre plus ou moins, c’est votre réglage d’ouverture) pendant un temps donné.
Pour schématiser, c’est un peu comme un robinet qu’on peut ouvrir plus ou moins grand, pendant un temps plus ou moins long et qui nous permet de remplir complètement notre seau d’eau.
Si votre seau déborde, la photo est surexposée (Brulée), si le seau ne contient pas suffisamment d’eau, la photo est sous-exposée.
Partant de là, vous comprenez bien vite qu’il y a plusieurs manières de parvenir à un seau bien plein :
– On ouvre le robinet très grand pendant peu de temps.
– On ouvre le robinet sur un petit filet d’eau pendant 10 minutes
– Et toutes les combinaisons intermédiaires ! Plus j’ouvre et moins j’expose longtemps et inversement, plus j’expose longtemps, mois je dois ouvrir.
Et concrètement sur mon appareil, ça se fait comment ?
La vitesse est exprimée par une fraction de seconde comme 1/1000 (Un millième de seconde), 1/125, 1/60, etc.
1/1000 est bien plus court que 1/60.
Pour l’ouverture, c’est le nombre présent après le ‘f’ comme f5.6, f3.5, f2, etc. Mais ATTENTION : La plus GRANDE ouverture est l’expression la plus petite du f. f2 est bien plus ouvert que f3.5. (Sans cela ce serait bien trop simple, n’est-il pas ?)
En fait, fXX peut se traduire par f (la longueur focale) divisée par XX. Donc avec une longueur focale fixe de 50mm : f2 = 50/2 = 25 et f20 = 50 / 20 = 2,5. Et oui, f2 (25) est bien PLUS GRAND que f20 (2,5)
C’est bien beau ton truc mais je règle quoi du coup ?
Et bien dans l’ordre c’est ceci :
1) Régler la sensibilité ISO (100 pour un plein soleil, 200 en sous-bois clair, 400 ou 800 dans une église, etc.)
2) Se poser la question de savoir si on veut privilégier le mouvement ou laprofondeur de champ.
3) En fonction de la réponse :
– Si on privilégie le mouvement (figer un instant), on touche au temps d’exposition puis à l’ouverture. (Mode M ou Tv)
– Si on privilégie la profondeur de champ (détacher un sujet du fond), on touche à l’ouverture puis au temps d’exposition. (Mode M ou Av)
La bonne exposition
Ce chapitre de ma vie pourrait s’appeler « la révélation » !
C’est vraiment ce que j’ai ressenti quand j’ai compris a quoi pouvait bien servir ce petit dessin :
Vous voyez de quoi je parle ? La petite échelle avec un curseur qui n’arrête pas de bouger dessous !
Quand j’ai compris qu’il représentait simplement l’exposition de ma photo et qu’une fois le curseur aligné sur le zéro, la photo pouvait être considérée comme correctement exposée… J’ai eu l’impression de découvrir le Graal ! (Oui bon ça va, j’en fais peut-être un peu beaucoup)
Je m’en sers systématiquement maintenant !
Il faut juste savoir qu’il existe plusieurs modes de mesure d’exposition :
Mesure évaluative: Toute l’image est prise en compte pour le calcul de l’exposition. Ce mode par défaut est fait pour nous faciliter la vie et fonctionne dans une majorité de cas.
Mesure spot: Si comme moi vous avez tenté de prendre une photo de la lune en mode « Mesure évaluative », vous avez certainement remarqué que la lumière bave au point de ne plus voir aucun détail de cet astre. Cela vient du fait que l’appareil cherche à « bien exposer » l’ensemble de l’image, le noir du ciel compris ! Pour contrer ça, la mesure spot va nous permettre de ne prendre en compte qu’une toute petite partie de l’image pour le calcul de l’exposition, un point, un spot, bref, la lune.(5% de l’image, au plus)
Mesure sélective: Pour simplifier, c’est comme la mesure spot mais la zone de mesure est plus grande, pas loin de 10% du cadre.
Mesure pondérée centrale: A mi-chemin entre la mesure sélective et évaluative, toute l’image est considérée mais le centre aura plus d’importance que les bords.
Comme on peut le deviner avec les dessins représentant les différents modes, l’exposition est mesurée au point central. Mais pas toujours ! Dans le cas où vous utilisez l’autofocus ET la mesure évaluative, la mesure sera prise là où est faite la mise au point.
Pour changer de mode, il faut entrer dans le mode de contrôle rapide. C’est le bouton « Q / Imprimante » qui permet de naviguer sur les différentes options affichées sur l’écran de contrôle. Le mode de mesure est affiché globalement en bas à droite.
Tout le monde est là ou j’en ai perdu en route ? Remarquez, c’est normal de ne pas tout comprendre, il faut tester et retester pour commencer à bien appréhender la chose. Perso, j’ai mis du temps et encore, je ne suis pas forcément au point…
Choix du mode de prise de vue
Maintenant que je commence à mieux maitriser (enfin, c’est un bien grand mot) mon boitier, je me rend compte que je n’utilise plus que trois modes dans 80% des cas : Tv (Priorité vitesse), Av (Priorité à l’ouverture) et M (Comme Maxime)
Le mode manuel M : Il est désormais sélectionné par défaut. Je l’utilise quand j’ai une idée précise de ce que je veut obtenir comme cliché ou, il ne faut pas se voiler la face, m’entrainer à mieux comprendre l’influence des réglages sur le résultat.
Je commence toujours par régler une sensibilité ISO avant de me poser la question : « Quelle est la profondeur de champs que je souhaite ? ». En fonction de la réponse, j’ajuste l’ouverture et juste après, la vitesse. Une fois fait, je re-boucle sur les premiers réglages si cela ne me permettent pas d’avoir une exposition convenable.
Le mode Priorité vitesse (Tv ou Time Value) : Ce sera mon mode préféré dès que mon sujet est en mouvement ET que je n’ai pas une idée saugrenue pour ma photo. Il permet de figer un mouvement « juste ce qu’il faut » en fonction du sujet. Par exemple, un piéton me posera moins de problème qu’un train. Comme c’est un mode automatique, il permet d’être « vite prêt » pour faire une photo.
Inversement, il permet aussi de faire des pauses plus longues en basse lumière ou pour des effets particuliers.
Le mode Priorité à l’ouverture (Av ou Aperture Value) : Pour tout ce qui est paysage, nature morte (J’en ai pris ?) et globalement ce qui ne se déplace pas, c’est clairement le mode à privilégier. Plus je veux détacher mon sujet du fond, plus j’ouvre et plus je « veux voir loin », plus je ferme. (Je t’ai entendu, toi au fond, crier « la ferme ! » ) Comme le mode Tv, c’est un mode automatique donc très pratique.
Si vous avez bien suivi, il reste 20% des cas où je ne suis pas dans ces modes, mais dans quels mode alors ? Et pourquoi ? Et bien, je suis fier de vous annoncer que j’utilise toujours le fameux « carré vert » ! Pourquoi ? Tout simplement car dans certains cas, les conditions de prise de vue sont bonnes, l’appareil sait très bien se débrouiller et surtout je ne souhaite garder la photo que pour mémoire. (La façade de l’immeuble de mon nouveau dentiste, cette magnifique publicité 4×3 que vante les mérites d’une lessive en promo, la plaque d’immatriculation de ce **ù$^! garé devant ma porte de garage, etc)
Autrement c’est le mode sport que j’utilise… Ah non pardon, le mode « petit bonhomme qui court » !
La règle des tiers / cadrage
Bien avant de m’intéresser à la photographie, j’étais un grand-grand fan de VTT et du magazine VeloVert. C’était il y a 15 ans environ. J’étais alors tombé sur une photo de lecteur qui avait remporté un vif succès auprès de la rédaction de mon magazine fétiche et je me souviens encore les mots portés en légende : « […] règle des tiers parfaitement respectée, beau travail ! ». Je n’avais rien compris mais j’avais trouvé l’expression classe !
En étudiant un peu mieux la chose, j’ai appris qu’une photo va se « lire » un peu comme un texte. Notre regard va balayer le cadre de gauche à droite et de haut en bas, il existe donc certaines zones qui attirent plus l’attention que d’autres.
Ces zones sont situées sur des ligne imaginaires qui découpent le cadre en trois parties horizontales et trois parties verticales. Ces lignes peuvent nous servir de guide pour composer la photo, donner plus ou moins d’importance à tel ou tel élément. Les points les plus « forts » du cliché se trouveront aux croisements de ces lignes.
Comme vous pouvez le constater dans la section Photos du site, j’ai encore pas mal de difficulté avec cette technique. J’ai encore du mal à bien composer mes photos avant de déclencher.
Un autre point important est la gestion de l’espace laissé au sujet. Par exemple, si le modèle regarde vers la droite du cadre, il est bon de le cadrer plus vers la gauche pour laisser son regard aller au loin.
J’ai eu la chance de rencontrer des photographes professionnels qui ont eu la gentillesse de m’expliquer ces choses là et bien d’autres encore. Je ne saurais trop vous conseiller d’aller faire une sortie photo accompagné d’un pro ou d’un amateur averti.
Pause longue
J’ai pris mes premières photos en pause longe très peu de temps après avoir eu mon Canon 550d, sur un coup de tête après avoir vu des clichés d’eau devenue brumeuse… Je ne suis pas allé bien loin, j’ai trouvé trois filtres de densité neutre (ND) sur ebay pour 10€ en provenance de chine, mon trépieds et c’était parti !
Les filtres de densité neutre servent à diminuer, sans en dénaturer les couleurs, l’intensité lumineuse entrant dans l’appareil et permette ainsi d’exposer bien plus longtemps. On se retrouve alors a prendre des photos en plein jour avec un temps d’exposition de plusieurs secondes et qui restent correctement exposées. (Essayez sans filtre, vous verrez une joli cadre blanc !)
Il n’y a pas de grosse différences par rapport à la prise d’une photo classique, on rêgle son appareil de la même manière en mode manuel ou Tv pour allonger au maximum le temps d’exposition. A noter que l’autofocus peut péter un câble…
Et une photo valant mieux qu’un long discours, je vous invite à regarder la galerie photo spéciale pause longue.
Le filtre polarisant
Puisque nous sommes dans les filtres, je pense qu’il est temps de parle du filtre polarisant. C’est un peu un filtre magique qui va nous permettre d’éliminer certains reflets tout en augmentant la définition et la saturations des couleurs. Le polarisant se présente comme un filtre ND à première vue, à ceci près qu’une fois fixé au bout de l’objectif, il est toujours libre de tourner sur lui-même. Le fait qu’il soit rotatif va nous permettre de choisir le « sens » de polarisation.
J’ai longtemps hésité à expliquer en détail comment se comporte la lumière et comment le filtre fait pour produire son effet… Mais finalement, je me suis dit que ce serait barbant pour vous comme pour moi, je resterais donc sur des généralités. La lumière, car c’est bien elle qui fait la photo, est « polarisée ». Comprendre que l’onde lumineuse a un « sens ». Lorsque l’onde lumineuse frappe un obstacle réfléchissant comme l’eau ou le verre, elle sera renvoyée avec une modification de sa polarité. Nous allons donc voir deux ondes en même temps: une qui nous intéresse directement et l’autre qui est celle reflétée avec une polarité différente.
C’est bien beau me direz-vous mais concrètement, comment marche ce filtre alors ? Et bien, toujours en simplifiant au maximum, le filtre polarisant va servir à ne laisser passer que les ondes lumineuses orientées dans un certain sens et pas (ou moins) les autres. C’est pour cela qu’il est rotatif, on va ainsi choisir de laisser passer plutôt ce qui vient du sujet ou plutôt ce qui vient du reflet en le tournant. L’effet est immédiat et directement visible dans notre viseur !
Dernier point à savoir, vu qu’il filtre la lumière, on va perdre en luminosité, tout naturellement. Il faut donc penser à compenser avec un temps d’exposition plus long.
OMG Merci, merci merci et MERCI.
De l’humour et du pratique malin, je dis oui !
Merci beaucoup pour cette expose sur la photographie et sur le canon 550D. Je l’utilisais surtout en mode M, avec des photos plus ou mois bonnes ou ratees, sans savoir a quoi pouvaient servir les modes Av ou Tv! Je vais donc essayer ces differents modes et pourquoi pas avoir de plus jolies photos!!!! Merci encore
faite vous de la retouche photo systematiquement? car je n’ai pas de logiciel pour cela. Est ce obligatoire? merci
Bonjour Prisca et merci pour ces gentils messages.
Non, je ne retouche pas systématiquement mes photos. Le plus souvent je modifie le contraste et la luminosité par petites touches mais cela se fait parfaitement bien avec le logiciel inclus avec le 550D, pas besoin d’investir en plus.
C’est également un beau challenge que d’essayer de ne toucher à rien une fois sur l’ordinateur.
En utilisant le format de fichier .RAW, il y aura forcément des retouches à faire (couleurs, contrastes, luminosité) mais avec un .JPG les réglages peuvent se faire directement sur l’appareil avant la prise de vue !
Après, pour aller plus loin et éliminer un bouton disgracieux ou un objet inopportun par exemple, là, il faudra passer à la « retouche » proprement dite.
Pour résumer, pas de retouche obligatoire et heureusement 😉
Bonjour,
MERCI pour votre exposé ludique pour les nuls … ou presque 😉
Svp, pourquoi alors « certains » préconisent de ne « surtout pas » acheter un APN sans le mode RAW en prétendant qu’on en obtient une qualité proche de « l’argentique »… Merci. Cordialement.
*
PS : j’étais tenté par ceci
(http://www.olympus.fr/site/fr/c/cameras/digital_cameras/stylus/stylus_1s/index.html) ; j’ai compris qu’avec l’ouverture mini 2,8 (alors que vous en êtes à 1,4) j’allais me coincer pour les prises en pénombre :-\
Bonjour Denis et merci de votre message,
s’il fallait écouter « certains », chaque fois qu’ils ont une conviction, m’est d’avis qu’on ne ferait plus grand chose !
Ce n’est pas un mauvais choix d’avoir une appareil qui reste en JPG… Du moins en c’est en fonction de l’usage.
Lorsque l’appareil sors du RAW, c’est un fichier « brut de capteur », il va demander à être développé. Par développé, j’entends que comme en argentique, le fichier va passer dans plusieurs bains (logiciels) avant de pouvoir révéler la photo telle que le photographe l’a voulue.
En JPG, c’est l’appareil qui se charge de faire l’essentiel de ce travail, ça correspond peut-être mois à l’oeil du photographe mais c’est exploitable tout de suite.
Mais dans les deux cas, NON, on n’obtient pas un résultat proche de l’argentique. C’est le processus qui est similaire.
Concernant l’ouverture maxi, pas mini 😉 : Je suis en 1.8 avec mon 50mm et 2.8 avec mon zoom. Et je ne suis pas forcément « juste » avec 2.8. Après oui, on peut partir sur un objectif qui ouvre de folie ou un appareil qui tient la montée en ISO comme un dieu pour ne pas s’embêter. Mais cela ne peut-il pas être compensé par un peu de lumière en plus ? Un changement d’angle ? Le fait d’avoir anticipé en shootant 30 minutes plus tôt avant que le soleil ne disparaisse ? Un réflecteur à 10€ ?
Là ce sera à vous de répondre.
bravo Maxime pour votre blog sur lequel je suis tombé par hasard, je suis moi aussi un adepte du 550D + focale fixe 50 mm depuis maintenant 6 ans , et depuis quelque je me dis , tiens je changerais bien pour un full frame ou même un hybride plus récent , mais non en fait bullshit le 550d fait toujours très très bien son job , et je ne sais pas si vous utilisez lantern black magic mais si ce n’est pas le cas , faites le vous aurez l’impression de redécouvrir votre appareil.
Merci bcp pour ces excellentes explications pour moi qui suis novice avec un 550d.
Un grand merci Maxime pour ce « mini tuto » qui correspond exactement à ce que je recherchais pour débuter avec mon 550D. La touche d’humour n’est que plus agréable ! Bonne continuation à vous, maintenant je vais continuer à me balader sur votre site ☺️
Salut Maxime, voici quelques années que j’ai mon canon mais je n’ai jamais pris le temps de « chipoter » comme maintenant j’ai du temps je vais profiter de vos conseils super bien donnés. Merci !
Oh merci merci. Terminé les remarques du style. « Ba pourquoi c’est orange… ba c’est flou… ba c’est mal cadré… je vis en Asie et ici la photo c’est juste au dessus de tout. Dés que tu sors pour aller au restaurant, faire du shopping, se promener tout me monde expose son materiel dernier cri. Au debut je pensais que c’etait simplement pour faire « style »… Euh non. Il doit y avoir des cours de photographie a partir de l’ecole primaire… ils sont tous super bons. Donc merci j’ai l’air mon c…